Français au lycée pour fle

Compte-rendu 03


Texte:

Les premiers maquis

Dans des conditions particulièrement dures et complexes  sur le plan matériel que celui de l’organisation, face à une politique colonialiste faite d’oppression et de pillage économique, le peuple algérien et ses véritables militants révolutionnaires prirent la décision d’engager la lutte contre le régime colonial.

 

         Il fallait, par tous les moyens et au prix de tous les sacrifices, liquider les bases de la domination étrangère implorée par la force depuis plus d’un siècle. Tout un peuple, fier de lui-même, de la grandeur de son histoire, vivait quotidiennement sous le joug cruel d’une impitoyable colonisation et une armée qui transforment notre patrie en un immense camp de concentration où les droits du peuple étaient bafoués, ignorés. Aux revendications du mouvement patriotique  répondirent les massacres, la prison et un programme de dépersonnalisation généralisée.

 

            Aussi la décision révolutionnaire fut elle d’une portée considérable dans la vie et dans l’histoire du peuple algérien. Ayant à sa tête une avant-garde révolutionnaire guidée par le FLN, il décida d’entamer la bataille de la libération.

 

            La premier novembre 1954, avec les premiers coups ce fusil des premiers combattants, illumine le ciel de la patrie. L’organisation révolutionnaire renouvela le potentiel d’enthousiasme et de combativité des ouvriers et des paysans mais elle provoqua la surprise et la haine des colonialistes. Rien ne pouvait plus bloquer le  processus implacable découlant du choix des partisans de la lutte armée : le combat au cœur des maquis.

 

            Ainsi, les dirigeants du FLN et d’autres responsables ou simples moudjahidine se lancèrent à l’assaut du système  oppresseur ces combattants de la première heure firent l’impossible pour le succès de l’entreprise révolutionnaire tout en améliorant chaque jour leurs méthodes d’action dans les différents domaines de la lutte.

 

            Les groupes se formaient et s’étendaient. Au début ils agissaient pratiquement d’une façon autonome et comprenaient généralement douze personnes. Ils devaient donner l’impression à l’ennemi qu’il était en présence d’un adversaire nombreux et organisé. Pour cela, il fallait frapper vite, fort et se déplacer aussitôt vers d’autres lieux.

 

              Les forces colonialistes ont tout fait pour étouffer la révolution et se succédaient à un rythme rapide. Les premiers martyrs tombaient et les embuscades les vengeaient. Maintenant la guerre nécessitait des moyens plus appropriés (armes, armée…) et devenait pénible et surtout inégale face aux moyens colossaux de l’ennemi…

 20ème anniversaire du déclenchement de la révolution- octobre 74


Le compte rendu objectif:

   Ce texte écrit par un journaliste d’El Moudjahid publié en octobre 1974 à l’occasion de la célébration du 20ème anniversaire du déclenchement de la révolution.

   Dans son article, le journaliste nous parle d’un peuple qui vivait dans des conditions dures et complexes sous le joug cruel d’une colonisation oppressive qui a transformé l’Algérie en un immense camp de concentration avec toutes les conséquences : déculturation, dépersonnalisation etc.

    Aussi, il prit la décision d’engager la lutter armée guidée par le FLN à partir du 1er novembre  1954, les révolutionnaires choisirent les maquis comme lieux de résistance et se lancèrent à l’assaut de l’ennemi. Constitués de groupes restreints, ils ont bravé un colonialisme impitoyable et sanguinaire car ils frappaient vite et fort et à plusieurs endroits en même temps. Cependant, face à un adversaire colossal, il fallait organiser la guerre, former une armée, avoir des armes pour venger les premiers martyrs tombés au champ d’honneur.

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